Années 2010

Saison 2010 / 2011

 

Septembre : La Maladrerie OS reçoit le Label FFF

 

Le 30 septembre 2010, l'Ecole de Football de la Maladrerie Omnisports recevait le label FFF. La Fédération Française de Football, représentée pour l'occasion par Patrick GONFALONE, en association avec Adidas organisait donc une journée évènementielle au sein du club Caennais. Dès 14h, avant que la pluie n'arrive, l'Equipe Technique Régionale chapotait les différents ateliers du jour. Epaulés par les éducateurs du club, les Conseillers Techniques Bas-Normands répartissaient ainsi les quelques 150 jeunes de 6 à 13 ans sur les tirs de précisions, les dribbles, les retournées ou autres activités.

  

Pendant qu'Amine s'essayait à passer Franck LAMPARD et Lionel MESSI, Léo tentait de battre son record de vitesse au tir radar. De l'autre côté du terrain, Fabrice DETHAN, Président du Club, répondait aux questions de la télé : « Nous avons une mine d'or d'enfants dans ce quartiers ouest, et la centaine d'enfants présents aujourd'hui en donne un aperçu ».Thierry MOREAU et Cédric HOARAU s'occupent de tout ce petit monde mais 35 éducateurs sont actuellement au club. Cette journée est donc à la fois une récompense pour les enfants, mais également pour tous ces passionnés du football qui donnent plusieurs heures de leur temps par semaine pour encadrer les minots. « Le label FFF fut perdu il y a deux ans mais la MOS le récupère cette saison pour trois années supplémentaires ce qui témoigne du travail de formation fourni par le club » soulignait Stéphane PILARD, CTR en charge de la journée. Confirmation par le Président du club : « Education, politesse et enthousiasme se retrouvent tous les mercredis ! ».

     

 

Jean-Claude GUILLOUF, ancien Président des Rouges et Gris et actuel Conseiller Municipal Délégué aux sports à la Ville de Caen, poursuivait dans le même sens : « C'est important de reconnaitre la qualité du travail effectué, d'avoir la possibilité de progresser et de porter des valeurs. Je suis heureux d'être ici et de voir ce résultat. Et avec ça, la ville continuera à aider les clubs Caennais ».

La Maladrerie OS en quelques lignes :

 

  • Nombre de licenciés : 406 ( Saison 2009/2010) 
  • Responsables Ecole de Foot : Thierry MOREAU et Cédric HOARAU

 

 

 

Février 2011 : Thierry Deslandes, nouveau président de la Maladrerie à Caen

 Le club de la Maladrerie (DH) vient de se doter d’un nouveau président. Fabrice Dethan, qui occupait ces fonctions depuis 2008, a démissionné le 30 janvier “pour raisons personnelles”. Après trois ans à la tête du club, ce chef d’entreprise ne cache pas une certaine lassitude. “Présider un club, c’est une implication mais c’est aussi un travail collectif. Aujourd’hui, les gens (joueurs, parents) attendent tout des associations”, déplore-t-il.

C’est Thierry Deslandes, ancien joueur et éducateur du club, qui prend la succession. “Je suis avant tout un porteur de projet collectif. J’entends fédérer les énergies”, avance le nouvel homme fort maladien. Sportivement, le maintien de l’équipe première en DH ne sera pas simple à obtenir, les partenaires d’Anthony Mairet n’ayant toujours pas connu la victoire cette saison. “Ça va être compliqué, mais on y croit encore. On va serrer les rangs.” Avec Thierry Moreau aux commandes jusqu’à la fin de saison. Dans la coulisse, Thierry Deslandes souhaite “revenir aux fondamentaux du club” en terme d’ambiance et d’identité, et se donne jusqu’à la fin de saison pour “présenter un projet” aux joueurs, dirigeants et partenaires. De son côté, son prédécesseur invite “toutes les forces vives à venir aider Thierry, car c’est une tâche énorme”

AG juin 2011    AG juin 2011  AG juin 2011  AG juin 2011

 

Saison 2011 / 2012

 

Interview de l'entraineur de l'équipe Fanion David CAILLARD qui termine sa première saison avec un maintien en DH pour l'équipe fanion ! :

Condamnée par beaucoup à la descente en DSR au long d'une saison extrêmement compliquée, La MOS s'est maintenue in extremis en DH. Incapables de gagner de septembre à avril, concédant une terrible série de 15 matchs sans victoire, les Caennais se sont tirés d'affaire en remportant leur 4 dernières rencontres. Un succès que l'entraîneur attribue en premier lieu aux qualités mentales de ses troupes.

 

Qu'est-ce qui fait votre force en fin de saison pour terminer de manière aussi tonitruante ?

Notre force est d'y avoir toujours cru. On n'a jamais lâché et on a toujours pensé que ça allait arriver. On a toujours fait de bons matchs, on n'a jamais encaissé de grosse défaite, à chaque fois ça se jouait à peu de choses. À un moment, ça allait tourner en notre faveur. C'est arrivé au bon moment.

 

C'est une saison qui a été dure à vivre moralement ?

On a souffert car on a quand même eu quinze matchs de suite sans victoire durant la saison. C'était dur, évidemment. Mais les gars ont toujours été concentrés. On avait la sensation que les matchs qu'on faisait étaient bons, qu'il y avait le contenu, qu'il y avait l'intensité, qu'il y avait tout ce qu'il fallait pour que ça marche. On n'a jamais lâché même si tout le monde a cru que la MOS descendrait. Nous, les joueurs et le club, avons toujours été positifs.

 

C'était l'état d'esprit qui vous sauve ?

Les joueurs ont des qualités, mon équipe est assez équilibrée. Après, elle est jeune, c'est peut-être ce qui a fait que c'est venu assez tard. Les gars sont concernés à 200 %, c'est ce qui a fait notre force. J'ai beaucoup de joueurs issus du club, il y a un petit truc en plus qu'ils vont chercher.

 

Voilà plusieurs années que la MOS se sauve in extremis. Ce doit être pesant...

Moi je suis nouveau, donc j'avais une énergie nouvelle, mais j'ai senti un club fatigué par ces saisons compliquées. Très sincèrement, même si ça paraît vachement culotté, je n'ai jamais été vraiment inquiet cette saison. Même si on était descendus, avec tout ce qui s'est passé de positif cette saison que ce soit dans le club ou à l'intérieur de l'équipe, je pense que la MOS serait restée sur la bonne voie. On va faire en sorte que les saisons à venir soient de moins en moins difficiles. On a bien redressé la barre chez les jeunes. Il faut encore un peu de temps mais on est vraiment sur la bonne voie.

 

Est-ce un enjeu majeur d'être représenté au plus haut niveau régional ?

Ce ne serait pas une catastrophe de descendre, mais c'est bien que la vitrine d'un club comme la MOS, qui a quand même 425 licenciés, soit représentée au plus haut niveau régional. C'est important pour les joueurs, pour les parents, pour la municipalité.

 

« Trouver du plaisir dans ce championnat »

 

Que manque-t-il pour réussir à se stabiliser en DH et ne plus trembler chaque année jusqu'au dernier match ?

C'est difficile d'y répondre. Ce qui manque le plus en ce moment, ce sont des jeunes derrière. Ils ont du mal à pousser. Je vais être obligé de recruter à l'extérieur cette année. C'est normal qu'il y ait un apport extérieur, mais j'aimerais bien que deux ou trois jeunes du club intègrent le groupe chaque année et m'apportent un plus. Il ne faut pas se voiler la face. Aujourd'hui, en Division d'Honneur, certains clubs disposent de budgets importants. Ils ont plus de facilités à recruter les bons joueurs régionaux que nous.

 

Comment préparez-vous l'avenir ?

Le projet se base sur plusieurs années. On s'est fixé trois-quatre ans avec le club. L'année dernière, il y a eu onze nouveaux éducateurs au club. Cette année, nous avons la chance que tout le monde reste. Sur le long terme, c'est super intéressant. Notre chance, c'est que l'école de foot fonctionne très bien. Elle a bien représenté le club au tournoi Jean-Pingeon, en U11 et U13. Nos U15 montent en Honneur, le plus haut niveau régional, nos U17 montent en PH. Ce qu'on veut, c'est que les jeunes du club évoluent au plus haut niveau régional. À long terme, il y aurait ainsi moins de difficultés pour les équipes séniors du club. Il faut que celles-ci soient alimentées par le club. Notre travail est là. On veut que les U15 restent en DH, que les U17 y accèdent le plus vite possible et que les U19 montent à leur tour au niveau régional. C'est un projet global au club.

 

Concernant l'équipe séniors, l'objectif sera de passer une saison plus tranquille l'année prochaine ?

Oui. Ça fait pas mal d'années que le club vit ça. Je n'ai pas envie de revivre ça. Ça pompe beaucoup d'énergie. La priorité, c'est que l'équipe première ne lutte pas toute l'année pour son maintien. C'est trop difficile. Vivre une saison plus tranquille avec les mêmes joueurs, puisqu'a priori on garde tout le monde, et quelques apports extérieurs, voilà l'objectif. Il faut que tout le monde se sente bien et puisse profiter. Quand on joue tous les samedis en se disant « il faut se sauver », il manque quelque chose, un peu de plaisir. Jouer toute une saison comme ça, c'est compliqué. Ce qu'on veut, c'est trouver du plaisir à vivre ce championnat sans la peur constante du résultat.